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Inside Folk CRM : interview avec Simo Lemhandez, co-fondateur d’un CRM plus humain, connecté et proactif

Dans l’univers des CRM, beaucoup d’outils finissent par ressembler à des usines à gaz : lourds à configurer, pensés pour la donnée avant les relations, et souvent vécus comme une contrainte plus que comme un levier de croissance.

Folk CRM prend le problème à l’envers. Né d’une frustration très concrète, celle de devoir gérer ses contacts éparpillés entre LinkedIn, emails, calendrier et fichiers, Folk se positionne comme un CRM moderne, simple, connecté à ton écosystème et centré sur la relation. Une alternative crédible aux CRM traditionnels comme HubSpot ou Pipedrive, mais aussi aux “CRM bricolés” sous Notion ou Airtable, notamment pour les startups, agences, fonds d’investissement et équipes où le réseau est au cœur du business.

Dans cette interview, j’ai échangé avec Simo Lemhandez, co-fondateur et CEO de Folk, pour comprendre :

  • d’où vient Folk,

  • en quoi sa vision du CRM est différente,

  • quelles fonctionnalités font la vraie différence au quotidien,

  • et où l’outil va en 2026 et au-delà.

Voici Inside Folk, vu par son co-fondateur.

Sommaire

  1. Les origines de Folk CRM

  2. En quoi Folk se différencie des CRM traditionnels ?

  3. La philosophie produit de Folk

  4. Les fonctionnalités signature de Folk

  5. Pour qui Folk est-il fait ?

  6. La roadmap 2026 de Folk

  7. Folk en trois mots

  8. Pourquoi choisir Folk ?

Interview avec Simo Lemhandez, CEO de Folk

Emilien : Bonjour Simo, merci de prendre le temps. Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter brièvement pour nos lecteurs ? D’où viens-tu et quel a été ton parcours jusqu’à Folk ?

Simo : Bonjour Emilien, avec plaisir ! Je m’appelle Simo Lemhandez, je suis le co-fondateur et CEO de Folk. Je suis originaire du Maroc, où j’ai grandi dans une famille d’entrepreneurs. Ensuite j’ai fait mes études en France, à HEC Paris & Polytechnique, puis j’ai travaillé quelques années en finance (chez Morgan Stanley) et en conseil (chez McKinsey). Mais au fond de moi, j’ai toujours su que je voulais construire mon propre projet. C’est ce qui m’a amené à lancer Folk en 2020 avec mes cofondateurs.

1. Origines et vision

Emilien : D’où vient l’idée de Folk ? Quel problème concret vouliez-vous résoudre au départ ? Et si tu devais décrire en une phrase la vision derrière Folk, ce serait quoi ?

Simo : L’idée de Folk est née d’une frustration personnelle. Avant Folk, je faisais du freelancing et je gérais mes contacts un peu partout – j’utilisais même Notion comme CRM artisanal. C’était le bordel complet : des infos éparpillées entre LinkedIn, les emails, le calendrier, WhatsApp… Bref, rien de centralisé ni d’efficace. En cherchant une solution plus robuste, j’ai été frappé de voir à quel point les CRM traditionnels étaient lourds et peu intuitifs. On passait plus de temps à “gérer l’outil” qu’à réellement travailler ses relations. J’ai rencontré Thibaud Elziere (fondateur d’Hexa) à ce moment et on s’est dit qu’on voulait s’attaquer à ce problème.

L’objectif dès le départ, c’était de créer un outil qui permette aux équipes de collaborer facilement avec une expérience fluide et connecté.

En une phrase, la vision de Folk est de réinventer le CRM pour le rendre plus humain, simple et intelligent. On aime dire que Folk agit comme un assistant qui prend en main le travail rébarbatif et répétitif. L’idée, c’est vraiment de redonner aux gens du temps pour l’essentiel – la relation humaine – en automatisant tout le reste.

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2. Le positionnement de Folk

Emilien : En quoi Folk se différencie réellement des CRM traditionnels comme HubSpot, Pipedrive, ou même d’outils qu’on utilise comme CRM (Airtable, Notion…) ? Quels sont les cas d’usage où Folk apporte une valeur unique ?

Simo : La première grosse différence, c’est la simplicité et la flexibilité. Les CRM traditionnels peuvent vite ressembler à des usines à gaz : mille champs obligatoires, des formulaires interminables, une configuration qui prend des jours… Folk, à l’inverse, a été conçu comme un outil léger et modulable. Un peu à la manière de Notion ou Airtable, tu peux facilement personnaliser ton espace : ajouter les champs que tu veux, organiser tes contacts en groupes, créer des vues en tableau, en Kanban, etc. Il n’y a pas de structure rigide imposée – l’outil s’adapte à ton workflow au lieu de t’imposer le sien. Cette flexibilité “à la carte” nous différencie clairement des CRM traditionnels.

Ensuite, Folk se distingue par son côté “connecté à ton univers”. Concrètement, on intègre directement les canaux que tu utilises déjà au quotidien : LinkedIn, les emails, Google Calendar, WhatsApp… Par exemple, avec notre extension folkX, en un clic tu peux importer un contact depuis LinkedIn ou capturer tous les prospects d’une recherche Sales Navigator. Plus besoin de copier-coller manuellement des infos depuis partout, Folk récupère et centralise tout pour toi. On a aussi un système d’enrichissement automatique des contacts : dès que tu ajoutes quelqu’un, l’outil va aller chercher des infos pertinentes (profil LinkedIn, site web de l’entreprise, téléphone, etc.) via plusieurs sources externes combinées. Ça te constitue une fiche contact hyper complète sans effort de ta part, là où, sur un CRM classique, il faudrait remplir tout à la main ou multiplier les plugins.

Autre différence majeure : Folk est un tout-en-un collaboratif. Tu peux non seulement stocker tes contacts, mais aussi agir dessus directement dans l’outil. Par exemple, envoyer des emails en masse ou lancer des séquences de suivi sans sortir de Folk. On a intégré des fonctionnalités que d’habitude tu vas chercher dans d’autres outils (templates d’emails, campagnes de relance automatisées, suivi de pipeline visuel, etc.). Et tout ça est pensé pour la collaboration : tu peux partager un groupe de contacts avec ton équipe, assigner des personnes, laisser des notes, voir l’historique des interactions de chacun avec un contact… Folk devient un espace de travail commun autour de la relation client/partenaire, plutôt qu’une base de données figée.

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3. La philosophie produit

Emilien : Folk est souvent perçu comme un CRM plus humain, plus léger, plus flexible que les autres. Comment cette philosophie se traduit-elle concrètement dans l’UX et le produit ? Et par curiosité, comment prenez-vous vos décisions produit chez Folk : plutôt via les feedbacks clients, la data, l’intuition…?

Simo : On a vraiment ces mots – humain, léger, flexible en tête à chaque décision produit. “Plus humain”, pour nous, ça veut dire centré sur les personnes et la relation. On affiche le contexte des interactions, on permet de voir l’historique des échanges avec quelqu’un d’un coup d’œil. L’outil te donne presque l’impression d’avoir une vue d’ensemble sur ta relation avec la personne, pas juste une fiche CRM froide. On a aussi travaillé le design pour qu’il soit chaleureux et agréable : quelque chose de sobre, clair, sans jargon inutile, pour que les utilisateurs se sentent à l’aise. D’ailleurs, le nom “Folk” n’est pas anodin, on voulait évoquer les “gens” tout simplement. Ce côté humain passe aussi par des petits détails : des intégrations comme WhatsApp pour respecter les façons modernes dont les gens communiquent, des rappels intelligents pour reprendre contact avec un tel ou un tel… L’idée c’est que l’outil se plie à la vie réelle de l’utilisateur, et pas l’inverse.

Le côté léger et flexible, on le traduit dans l’UX en évitant toute friction superflue. On essaie de faire en sorte que prendre en main Folk soit immédiat. Par exemple, tu peux importer tes contacts en deux minutes, l’interface rappelle volontairement des outils grand public ou des tableurs que tout le monde connaît, tu peux réorganiser tes vues par glisser-déposer… On cherche la simplicité à chaque étape. On veut que quelqu’un qui arrive sur Folk se dise “OK, c’est intuitif, je peux y aller, pas besoin de 3 jours de formation”. En parallèle, on laisse une grande liberté à l’utilisateur : tu n’es pas forcé de remplir dix champs obligatoires pour créer une fiche, tu crées seulement ce dont tu as besoin. Si tu as envie d’ajouter un champ custom parce que c’est important pour toi, tu peux. Si une étape du pipeline ne te sert à rien, tu la vires. En gros, on a designé Folk comme un outil qui s’adapte à l’utilisateur, au lieu de forcer l’utilisateur à s’adapter à l’outil. C’est très “no code” dans l’esprit : tu bricoles ton CRM idéal sans avoir besoin de dev, juste en configurant les éléments.

Sur la manière dont on prend nos décisions produit, je dirais que c’est un mélange équilibré entre les feedbacks clients, la data et l’intuition. Au début de Folk, on a passé énormément de temps à échanger avec nos early users. On a même onboardé les 100 premiers clients un par un “à la main” – ça nous a permis de recueillir un max de retours terrain. Cet ADN “user feedback” est toujours là : on parle quotidiennement à nos utilisateurs, on écoute leurs suggestions, on observe aussi où ils bloquent, ce qu’ils détournent comme usage, etc. En parallèle, on regarde la data d’usage de près : quelles fonctionnalités sont utilisées, à quelle fréquence, quels sont les parcours où les gens décrochent… Ces données quantitatives nous évitent de baser les choix sur du ressenti pur. Mais il ne faut pas se mentir, il y a aussi une part d’intuition et de vision produit. Parfois le client ne va pas formuler un besoin parce qu’il n’imagine même pas une solution possible – c’est à nous d’anticiper. Un bon exemple, c’est l’intégration de l’IA dans Folk : ce sont des paris qu’on a faits avant même que les utilisateurs ne le demandent formellement, parce qu’on pressentait que ça pouvait apporter quelque chose de fort (automatiser des suivis, enrichir des infos sans effort, etc.). Donc on mixe les approches : l’écoute active des utilisateursl’analyse des données, et notre intuition de ce que doit être un CRM nouvelle génération. C’est à l’intersection des trois qu’on essaye de décider au mieux.

4. Les fonctionnalités “signature” de Folk

Emilien : Quelles sont les 3 fonctionnalités “signature” dont vous êtes le plus fier chez Folk ? Et y a-t-il une fonctionnalité un peu méconnue que vos utilisateurs adorent une fois qu’ils la découvrent, parce qu’elle fait gagner un temps fou ?

Simo : Seulement trois ? Il y en a beaucoup qu’on aime, mais je vais jouer le jeu. Je dirais que nos trois fonctionnalités signatures, celles dont on est particulièrement fiers, sont :

  • L’intégration fluide à ton écosystème (extension folkX) – Un gros point fort de Folk, c’est tout ce qu’on a développé autour pour simplifier l’ajout et la mise à jour de contacts. Notre extension folkX par exemple, c’est un petit bijou : tu es sur LinkedIn, tu repères un prospect intéressant, hop en un clic tu l’importes dans Folk avec toutes ses infos (nom, poste, entreprise, etc.) sans rien taper. Pareil sur d’autres plateformes : on supporte l’import en un clic depuis Google Meet, Facebook, Twitter… On a voulu casser la barrière entre le web et ton CRM.
  • Dans le même esprit, on a mis en place le système d’enrichissement automatique en cascade avec plusieurs fournisseurs de données : concrètement, quand tu ajoutes une entreprise ou un contact, Folk va aller chercher pour toi des infos supplémentaires (le profil LinkedIn, les effectifs de la boîte, les réseaux sociaux, le numéro de téléphone professionnel, etc.). Ça évite à l’utilisateur de devoir googler ou remplir tout manuellement – en quelques secondes ta fiche est enrichie.
  • *Les outils d’action intégrés (séquences d’emails & assistants intelligents). On a énormément travaillé pour que Folk ne soit pas juste un répertoire passif mais un outil proactif. Une feature dont on est fier, c’est par exemple les séquences d’e-mails intégrées. Tu peux créer directement dans Folk une campagne d’emailing (par exemple pour relancer 50 prospects avec un message personnalisé), définir des étapes de relance automatique si pas de réponse, tout ça sans passer par un logiciel externe type Mailchimp. C’est hyper fluide : tu filtres tes contacts dans Folk, tu appliques ton modèle d’email et bam, les envois partent, et les réponses reviennent attacher aux contacts. Ça simplifie énormément la vie des commerciaux ou des fondateurs qui font du mailing. Plus récemment, on a lancé nos Assistants IA. Ça c’est assez révolutionnaire. Par exemple, l’Assistant Follow-up analyse automatiquement les interactions et t’indique quels leads tu as oubliés de relancer, puis peut même te suggérer des emails de relance tout prêts. On a aussi un Assistant Research qui peut te rédiger des notes de briefing sur une entreprise à partir des infos disponibles. Ces fonctions “intelligentes” sont discrètes mais elles transforment ton expérience : le CRM commence à travailler pour toi en arrière-plan. C’est clairement quelque chose dont on est fier car ça concrétise notre vision d’un CRM proactif, presque assistant personnel.

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5. Pour qui Folk est-il réellement fait ?

Emilien : Pour qui Folk est-il réellement  fait?

Simo : Folk s’adresse surtout aux entreprises pour lesquelles la relation est au cœur du métier. C’est là où notre produit fait vraiment la différence. On parle des startups, des agences, des cabinets de conseil, des fonds d’investissement, des équipes partenariats ou BD, bref : toutes les organisations qui vivent de leur réseau et de la qualité de leurs interactions.

Ce qu’on observe, c’est que ces équipes-là ont besoin d’un outil simple, souple, et qui s’adapte à la manière dont elles travaillent, pas d’un CRM rigide. Folk s’installe en une heure, se configure en quelques clics, et évolue au même rythme que la boîte. C’est ce qui explique pourquoi on est largement adopté par des structures “relationship-centric” qui veulent centraliser leurs contacts, suivre leurs échanges, et collaborer dessus sans friction.

Que ce soit une startup, une agence, un cabinet de conseil, ou un fonds qui suit ses investisseurs et son portfolio, tous retrouvent dans Folk un outil qui colle naturellement à leur métier.

En résumé, Folk est pensé pour les équipes qui vivent de leurs relations, qui bougent vite, et qui veulent un CRM qui ne ralentit pas leur dynamique. C’est vraiment là où on est le meilleur.

6. Roadmap et futur

Emilien : Parlons un peu du futur. Quelles sont les grandes priorités produit pour 2026 et au-delà ? Y a-t-il une nouvelle fonctionnalité ou une évolution à venir qui te rend particulièrement enthousiaste en tant que fondateur ?

Simo: Pour 2026, notre roadmap s’articule autour de quatre grands axes.

Plus d’intégrations.

On a déjà un écosystème riche: WhatsApp, LinkedIn, Gmail, Google Calendar, les appels, les enrichissements… Et on va continuer à élargir cette couverture. L’objectif est clair : faire de Folk le system of record naturel pour toutes les interactions business. Plus il y a de sources connectées, plus Folk capture automatiquement le contexte de tes relations, et moins tu as à gérer manuellement.

Plus d’assistants.

On veut rendre Folk encore plus proactif, avec des assistants qui font une partie du travail pour toi : analyser, préparer, prioriser, suggérer. On en a déjà plusieurs en production, et c’est un énorme différenciateur. Sur les prochains, on garde un peu le secret pour le moment, mais l’idée reste la même : pousser l’IA au service du quotidien des équipes, sans complexité.

Plus d’outils collaboratifs et d’administration avancée.

On voit arriver de plus en plus de grosses équipes sur Folk. Du coup, on investit sur tout ce qui touche à la gouvernance, aux permissions, à la visibilité fine, aux workflows partagés, et de manière générale à tout ce qui facilite le travail collectif sur des bases de contacts importantes.

Une version mobile à la hauteur.

Et enfin, on sait que beaucoup de pros travaillent en mobilité. On prépare une version mobile qui permette de tout faire simplement : retrouver un contact, prendre une note, relancer quelqu’un, scanner une carte de visite, suivre une réunion… L’objectif est que Folk soit aussi utile dans le métro que derrière un bureau.

En résumé, 2026 c’est une année où Folk devient encore plus connecté, proactif, collaboratif, et mobile.

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7. Ce qui vous différencie en 3 points

Emilien : Si tu devais résumer pourquoi Folk est différent, en trois points, que dirais-tu ?

Simo: Je dirais connecté, customisable et proactif. folk est un CRM connecté à ton monde. Que tu peux facilement adapter à ton besoin. Et construit pour penser à ta place, faire le travail rébarbatif, sans attendre que tu le fasses.

8. Un mot pour les entreprises qui hésitent entre plusieurs CRM ? Pourquoi choisir Folk aujourd’hui ?

Emilien : Pour conclure, qu’est-ce que tu dirais à une entreprise qui hésite entre Folk et d’autres CRM ? Pourquoi, selon toi, elle devrait choisir Folk aujourd’hui ?

Simo: Je pense que le produit parlera pour lui-même. On reconnait tout de suite une expérience léché, où l’équipe derrière pense à chaque petit détail. Donc essayez le produit, il parlera pour lui-même.

Emilien : Merci Simo pour ton temps et ton partage.

Si, vous souhaitez essayer gratuitement Folk, cliquez sur le lien ci-dessous:

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